Le chef du groupe parlementaire du Minjoo a réaffirmé, aujourd’hui lors de la première réunion du comité spécial du parti consacré au relèvement de l’âge de la retraite, sa volonté de faire adopter la réforme avant la fin de l’année. 

Selon lui, l’allongement de la durée d’activité constitue une mesure positive permettant de combler le vide de revenus chez les personnes âgées, de stabiliser le système de pension et d’utiliser plus efficacement la main-d’œuvre expérimentée.
 
En juin dernier, le gouvernement avait déjà annoncé son intention de présenter avant fin 2025 un projet de loi visant à relever progressivement l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans d’ici 2033. Le débat s’annonce toutefois délicat, en raison des divergences marquées entre générations, syndicats et organisations patronales.
 
Kim Byung-ki a souligné que la Corée du Sud est entrée l’an dernier dans une société « super-âgée », où les personnes de 65 ans et plus représentent désormais plus de 20 % de la population. En conséquence, il identifie une pénurie de personnel et une instabilité du système de retraite. Le mouvement de centre-gauche souhaite néanmoins examiner les effets sur le recul de l’emploi des jeunes et la hausse des charges pour les entreprises.
 
Le président de son comité a, pour sa part, estimé que la discussion sur la prolongation de la vie professionnelle « doit susciter un consensus raisonnable sur l’équité et la justice entre les générations ». So Byung-hun a ajouté que dans un contexte où les attentes et les inquiétudes se confondent, une solution conforme aux aspirations de la population doit être trouvée.