Alors que Séoul et Washington ont finalisé leur accord commercial, les réactions des partis politiques divergent. Le Minjoo, le parti présidentiel, a salué un excellent résultat, estimant qu'il s'agit d'un modèle de négociation diplomatique et que le gouvernement a su transformer la crise en opportunité.
Le chef de son groupe parlementaire a déclaré que cette entente permettrait à la fois de stabiliser le marché des changes et de préserver la compétitivité des exportations. Selon Kim Byung-kee, la baisse à 15 % des droits de douane sur les pièces automobiles constitue notamment l’un des grands accomplissements. Il a également indiqué que la Corée du Sud a obtenu l'autorisation pour la construction d'un sous-marin à propulsion nucléaire, ce qui représente un double succès, économique et sécuritaire.
De son côté, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a affirmé que l’accord a dissipé l’incertitude, mais a exprimé ses inquiétudes sur la charge économique. La principale force de l'opposition conservatrice a rappelé que l'investissement en espèces de 200 milliards de dollars représente dix fois le montant annoncé par l'exécutif en juillet dernier.
Son chef a précisé que le montant total de l’investissement, soit 350 milliards de dollars, était trop élevé par rapport à la taille de l’économie sud-coréenne. Song Eon-seok a ajouté que la négociation avait été conclue dans un sens favorable aux Etats-Unis, en citant comme exemple la répartition des bénéfices à parts égales entre les deux pays.
Enfin, le Parti de la réforme de la patrie a loué le leadership du président Lee, qui a fait face aux demandes d’investissement inéquitables de Washington.