Après les deux premiers opérateurs téléphoniques de Corée du Sud, SK et KT, c’est au tour de LG Uplus, de faire l’objet d’un piratage informatique. L'entreprise a signalé aujourd’hui la cyberattaque à l’Agence pour la sécurité Internet (KISA). Un signalement effectué trois mois après que l'organisme d’Etat lui a transmis l’information selon laquelle un de ses serveurs APPM pour la gestion des comptes internes avait été piraté. C'était Phrack Magazine qui en a fait état en juillet.
Selon les « hackers éthiques » aussi appelés « white hats », cités par la revue américaine spécialisée dans la sécurité informatique, l'attaque aurait d’abord visé « Secureki », une société externe affiliée à LG, afin d’y collecter des renseignements de compte, avant de s’introduire dans un réseau de l’opérateur. Résultat : les informations de serveurs de plus de 8 900 téléphones, quelque 42 200 comptes ainsi que les données personnelles de 167 de ses employés ont été dérobées. LG Uplus a aussitôt procédé à sa propre inspection et a déclaré en août au ministère de la Science et des TIC ne pas avoir identifié de preuves de hacking.