Le Service national du renseignement (NIS) estime que 1 000 à 2 000 ressortissants sud-coréens seraient impliqués dans des réseaux criminels actifs au Cambodge.
Selon le député Park Sun-won du Minjoo, cette évaluation a été présenté lors d’une réunion à huis clos de la commission parlementaire du renseignement tenue aujourd’hui. Cette estimation s’appuie notamment sur l’analyse de la fréquentation de restaurants coréens situés à proximité des zones criminelles.
D’après le NIS, les activités de blanchiment d’argent liées aux casinos, autrefois prédominantes, se sont transformées en fraudes à grande échelle avec l’arrivée, après la pandémie de COVID-19, de groupes criminels multinationaux, dont certains originaires de Chine. Ces complexes illégaux, estimés à une cinquantaine, sont répartis entre Phnom Penh et Sihanoukville et compteraient environ 200 000 participants.
Le renseignement a par ailleurs indiqué que le principal suspect du meurtre d’un étudiant sud-coréen, mort à la suite d'actes de torture dans l’un de ces complexes, a été identifié comme le complice du chef d’un réseau de trafic de drogue lié à l’affaire de distribution de boissons stupéfiantes à des adolescents dans l’arrondissement de Gangnam à Séoul en 2023.