Le gouvernement sud-coréen maintient son principe de rapatriement de prisonniers non-convertis de longue date vers la Corée du Nord, s’ils souhaitent y retourner. Toutefois, selon le ministère de la Réunification, il faudra vérifier si le régime de Kim Jong-un les acceptera.
Un de ses responsables en a fait état hier, après qu’un de ces « non-convertis », Ahn Hak-sop, a exprimé son souhait de se rendre au Nord via un pays tiers, comme la Chine ou la Russie. L'ancien soldat nord-coréen, qui avait tenté de franchir la frontière intercoréenne en août dernier, a demandé à l’administration de Lee Jae Myung de faciliter les procédures qu’il devra suivre pour obtenir les visas pour ces deux pays, et d’ouvrir des canaux de consultations avec Pyongyang.
Né dans un canton de l’île de Gangwha, aujourd’hui situé au nord du 38e parallèle, Ahn Hak-sop s'est porté volontaire pour combattre dans l'armée nord-coréenne pendant la guerre de Corée. Capturé par des soldats du Sud en avril 1953, trois mois avant l’armistice qui a mis fin au conflit, il a été emprisonné pendant 42 ans pour son refus de renier le communisme et a été libéré en 1995.