Le ministre délégué au Commerce extérieur est arrivé à Washington hier, heure locale, pour poursuivre les négociations commerciales avec l’administration Trump. Pour rappel, ce déplacement intervient, alors que les deux pays peinent à signer le document officialisant leur accord scellé en juillet. En cause, les divergences concernant notamment un fonds d’investissement de 350 milliards de dollars, proposé par la Corée du Sud.
Interrogé à l’aéroport par des journalistes, Yeo Han-koo a répondu que « le diable est toujours dans les détails », et que Séoul continuait de se livrer à des « discussions tous azimuts » en vue d’obtenir des avancées. Il doit échanger avec ses interlocuteurs, pour l’essentiel, sur les modalités d’investissement ainsi que sur les tarifs sectoriels sur les automobiles, qui s’élèvent actuellement à 25 %.
Le temps presse pour le pays du Matin clair, puisque le décret récemment signé par Donald Trump abaissant à 15 % les droits de douane sur les voitures japonaises entre en vigueur aujourd’hui.
A propos de la récente descente controversée des services d’immigration américains dans une usine sud-coréenne de batteries en Géorgie, Yeo a laissé entendre la possibilité de se servir de cet incident comme levier dans les discussions, afin de protéger les intérêts des entreprises sud-coréennes, installées aux Etats-Unis. Il a répété que le gouvernement de Lee Jae Myung donne la priorité aux intérêts nationaux, plutôt qu’à la vitesse des négociations.