A l'Assemblée nationale, la troisième journée d’audition de confirmation des ministres du gouvernement de Lee Jae Myung se tient aujourd'hui. Les candidats retenus pour diriger les ministères de l'Education, de la Justice et de l'Emploi et du Travail ont pris la parole devant les députés avant d'être interrogés.
D'abord, Lee Jin-sook, pressentie à l'Education, est l'une des deux candidates les plus controversées aux côtés de Kang Sun-woo, proposée à l'Egalité des genres et de la Famille et soupçonnée d'abus de pouvoir à l'encontre de ses assistants. Devant les membres de la commission d'audition, l'ancienne présidente de l'université Chungnam a présenté ses excuses pour les violations présumées de la loi éducative, commises en envoyant ses enfants étudier à l'étranger sans accompagnement parental, ainsi que pour les soupçons de plagiat des thèses de ses étudiants.
Jung Sung-ho, désigné comme potentiel garde des Sceaux, a exprimé sa volonté de réformer le Parquet, soulignant la nécessité de régler la question de la séparation des pouvoirs d'enquête et de poursuite.
De son côté, Kim Young-hoon, candidat au poste de ministre de l'Emploi et du Travail, a fixé comme priorités la lutte contre les discriminations envers les travailleurs précaires et la mise en œuvre du principe « à travail égal, salaire égal ».
Par ailleurs, lors des auditions d’hier, les propos du candidat à la Défense ont suscité des remous. Ahn Gyu-back a déclaré souhaiter réaliser le transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) de Washington à Séoul durant le mandat du président de la République. Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a exprimé ses inquiétudes, estimant que cette question était étroitement liée à une éventuelle réduction des effectifs militaires américains stationnés dans la péninsule coréenne. Cette position de la principale force d'opposition n'était pas partagée par le Minjoo, le parti au pouvoir.
Le Bureau présidentiel a tenté d'apaiser la controverse en affirmant qu'il s'agissait d'une opinion personnelle du candidat Ahn, même si la reprise de l'OPCON figure parmi les promesses du chef de l'Etat.