Le premier vice-ministre des Affaires étrangères se rend à Kuala Lumpur, en Malaisie, pour participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres du Forum régional de l’Asean sur la sécurité (FRA) qui se tient jusqu’au 11 juillet.
Park Yoon-joo prendra également part à d’autres réunions, telles que celle des hauts officiels de la Corée du Sud et de l’Asean, ainsi que de l'Asean+3 qui réunit la Corée du Sud, la Chine et le Japon. Il y soulignera la continuité de la politique de Séoul axée sur la région, et enverra un message en faveur du renforcement de la coopération dans plusieurs domaines, dont les chaînes d'approvisionnement, l'intelligence artificielle (IA), la culture et la transition verte.
Parallèlement, le haut diplomate sud-coréen présentera les efforts de la Corée du Sud pour obtenir des avancées concrètes en matière de paix sur la péninsule et de résolution de la question nucléaire nord-coréenne, tout en cherchant à obtenir le soutien de la communauté internationale.
La participation de Park s’explique par le fait que la procédure de nomination du ministre des Affaires étrangères n'a pas encore été finalisée. Même s’il coordonne des réunions bilatérales avec certains pays membres, ses contacts avec les principaux dirigeants diplomatiques américain, japonais, chinois et russe devraient donc être limités.
Par ailleurs, la Corée du Nord devrait être absente cette année, bien que la FRA soit le seul organisme multilatéral de la région sur les questions de sécurité auquel elle assiste habituellement. En effet, la réunion se tient en Malaisie avec qui le royaume ermite n’entretient plus de relations diplomatiques depuis l'assassinat de Kim Jong-nam, demi-frère de Kim Jong-un et détracteur du régime, à l'aéroport de Kuala Lumpur en février 2017.
Depuis 2019, la délégation nord-coréenne est conduite par l’ambassadeur basé au pays d’accueil ou par celui auprès de l’Asean. Certains estiment alors qu'aucun représentant du pays communiste ne sera présent. De son côté, l'agence de presse japonaise Kyodo a rapporté lundi dernier que Pyongyang n'avait pas exprimé son intention de participer.