Les prix des denrées alimentaires ont grimpé de 20 % ces cinq dernières années, alors que les prix à la consommation ont augmenté de 16 %. D'où un néologisme, « lunchflation », une combinaison des mots anglais signifiant « déjeuner » et « hausse de prix ».
D'après le Service d'information en ligne (KOSIS), géré par le Bureau des statistiques de Corée (Kostat), l'indice des prix à la consommation de la restauration hors domicile a atteint le mois dernier 124,56, soit 25 % de plus par rapport à 2020.
Neuf plats ont vu leur prix grimper de plus de 30 %, comme les « kimbap », des rouleau de riz et de légumes enveloppés dans une feuille d'algue séchée, les « tteokbokkis », des bâtonnets de riz cuits dans une sauce très épicée, et les « jjajangmyeon », des nouilles à la sauce de soja noire fermentée.
Les tickets de la cantine des entreprises ont eux aussi progressé de 24 %.
La hausse des prix de ces repas est due à celle du coût de main d'œuvre et celle des cours des biens agricoles, d'élevage et de pêche. Ces derniers ont en effet grimpé de 22%, notamment en raison du changement climatique et de la dévalorisation du won, en particulier pour les ingrédients importés.