Le Parquet a officiellement convoqué Kim Keon-hee, lui demandant de se présenter cette semaine au bureau du procureur central de Séoul. Elle est soupçonnée de violations de la loi sur les élections publiques et de la loi sur les fonds politiques.
Les procureurs enquêtent actuellement sur trois principales accusations visant l'ancien président Yoon Suk Yeol et son épouse, concernant leur ingérence présumée dans le processus de nomination de candidats. La première porte sur des résultats de sondages que Kim aurait reçus gratuitement de Myung Tae-kyun durant la campagne présidentielle de 2022. En échange, elle aurait favorisé la nomination de Kim Young-sun, ancienne députée du Parti du pouvoir du peuple (PPP), aux élections législatives partielles de juin 2022, sur recommandation de Myung.
L’ancienne Première dame est également soupçonnée d’être intervenue lors des élections locales de la même année. Elle aurait influencé la désignation du candidat au poste de maire de Pohang, dans le Gyeongsang du Nord, ainsi que tenté de faire nommer Kim Sang-min, ancien procureur, candidat dans la circonscription de Changwon lors des législatives de l’an dernier.