La Cour constitutionnelle a estimé que la décision du Parlement de lancer la procédure de destitution contre Lee Jin-sook, cheffe de la Commission coréenne des communications (KCC), ne constituait pas un abus de pouvoir. Le 23 janvier, elle avait rejeté la motion de sa révocation par un vote de 4 voix pour et 4 contre.
La Cour a précisé que si les procédures légales ont été respectées et que la violation des lois a été prouvée à un certain niveau, cela doit être considéré comme une tentative de faire assumer sa responsabilité légale à l’accusé, et de prévenir la répétition des actes de transgression similaires, afin de protéger la Constitution.
Plus tôt, Lee a argué que le Parlement a abusé de son droit de destitution, du fait qu’il a voté son éviction peu de temps après son entrée en fonction. L’Hémicycle avait également engagé cette procédure contre ses prédécesseurs, Kim Hong-il et Lee Dong-kwan.
Cette décision pourrait-elle avoir un impact sur le jugement de destitution du président Yoon Suk Yeol ? En effet, Yoon a mentionné la multiplication des destitutions par l’opposition, notamment par le Minjoo, comme une des raisons d’avoir proclamé la loi martiale en décembre, prenant l’exemple de Lee Jin-sook.