Quelque 1 000 des 11 000 soldats nord-coréens engagés dans la région russe de Koursk seraient morts jusqu’à la mi-janvier. C’est ce qu’a rapporté hier la BBC.
Des responsables gouvernementaux de pays occidentaux, cités par le média britannique, ont précisé qu’environ 40 % de ces militaires auraient été tués, blessés ou disparus depuis qu’ils combattent aux côtés des Russes contre l’Ukraine.
Lors de la nouvelle réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine (UDCG), tenue le 9 janvier, Volodymyr Zelensky avait déjà fait état de 4 000 morts et blessés. Quatre jours plus tard, le renseignement sud-coréen (NIS) a estimé leur nombre à 3 000, dont environs 300 morts.
Dans ce contexte, des organisations de défense des droits humains en Corée du Nord, dont la majorité est basée à Séoul, ont adressé une lettre au président ukrainien dans laquelle elles l’appellent à s’abstenir de dévoiler l’identité des soldats nord-coréens capturés et à ne pas les rapatrier contre leur gré.
Selon ces ONG, s’ils sont renvoyés chez eux, ils seraient considérés comme traîtres et condamnés à une lourde peine et leurs familles risquent de subir le même sort.