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Politique

Loi martiale : le bras de fer se poursuit entre les deux camps

Write: 2025-01-21 12:50:15Update: 2025-01-21 15:21:12

Loi martiale : le bras de fer se poursuit entre les deux camps

Photo : KBS News

A l’approche de la première comparution de Yoon Suk Yeol devant la Cour constitutionnelle pour une audience dans le cadre de son procès en destitution, la bataille verbale s'est intensifiée ce matin entre le camp du pouvoir et celui de l'opposition.

Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a dénoncé la tentative de convocation forcée de Yoon, menée par le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO), la qualifiant d'acte « hors-la-loi ». Selon la formation présidentielle, cette opération viserait à humilier le chef de l’Etat et à perturber la procédure judiciaire en cours devant la Cour constitutionnelle. Le PPP souligne que cette tentative intervient alors que Yoon a clairement exprimé son refus de répondre aux interrogatoires du CIO et qu'il s'apprête à comparaître devant la Cour pour son procès en destitution.

Le parti conservateur a également critiqué la haute juridiction, affirmant qu'elle devrait d'abord statuer sur les destitutions des membres du gouvernement initiées par l’opposition, notamment celles du Premier ministre Han Duck-soo et du ministre de la Justice Park Sung-jae, avant de rendre une décision concernant celle du président.

De son côté, le Minjoo, principale force de l'opposition, a fustigé le Parquet pour avoir rejeté la demande de mandat de détention formulée par la Police contre un haut responsable du Service de sécurité présidentielle (PSS). Le parti a accusé le ministère public de vouloir bâcler l'enquête sur la tentative de rébellion de Yoon et l'a exhorté à coopérer pleinement avec la Police. Il a également insisté sur la nécessité de lancer une enquête spéciale menée par un procureur indépendant.

Enfin, la formation de centre-gauche a appelé le président par intérim, Choi Sang-mok, à promulguer sans délai la loi relative à cette enquête, adoptée vendredi dernier par l'Assemblée nationale, et à s'abstenir de recourir à son droit de veto.

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