Aujourd’hui, l’équipe de Yoon Suk Yeol a annoncé qu’il ne participerait pas à un nouvel interrogatoire prévu à 14h, mené par le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO).
L’avocat Yun Gap-geun a déclaré que la santé du président n’était pas bonne et qu’il avait exprimé sa position de manière suffisante hier, n’ayant plus rien à ajouter.
Selon la défense de Yoon, lors du premier interrogatoire réalisé immédiatement après son arrestation, ce dernier a affirmé de manière générale que l’état d’urgence militaire invoqué était justifié et que les accusations de sédition ne pouvaient être retenues.
Hier, à 10h33, le CIO avait arrêté le chef de l’Etat à sa résidence officielle. Après un interrogatoire de 10 heures et 40 minutes, il a été placé au centre de détention de Séoul dans la province de Gyeonggi.
Bien que les enquêteurs aient préparé un questionnaire de plus de 200 pages, le dirigeant destitué aurait déclaré qu’il exercerait son droit de garder le silence et n’a pas répondu aux questions préliminaires concernant son identité, telles que son nom et son adresse.
Par ailleurs, le camp de Yoon a demandé à la cour de statuer sur la légalité de son arrestation. Il conteste la compétence territoriale exclusive du Tribunal du district ouest de Séoul, qui a émis le mandat d’arrêt, et a déposé une requête auprès du Tribunal central. Celui-ci en a confié l’examen au juge So Jun-seop, de la 32e chambre pénale. L’audience pourrait se tenir dès aujourd’hui, en présence du président.