Aux Etats-Unis, les auditions de confirmation des membres de l’administration de Donald Trump se poursuivent au Sénat. Après Pete Hegseth, désigné chef du Pentagone, c’est au tour de Marco Rubio d’avoir été entendu hier par les élus. Outre la rivalité entre Washington et Pékin, ces derniers l’ont interrogé sur la Corée du Nord et son dirigeant.
Choisi pour diriger le département d’Etat, il a affirmé que Kim Jong-un utilisait l’arme nucléaire pour se maintenir au pouvoir, en le qualifiant de « dictateur quadragénaire à la recherche des moyens de le conserver pendant le reste de sa vie ».
Selon le sénateur de Floride, aucune sanction n’a pu empêcher le Nord de développer ses capacités nucléaires, celles-ci étant un enjeu très important pour son leader.
Rubio a également indiqué que le pays communiste était engagé dans des conflits au-delà de la péninsule coréenne, en fournissant à la Russie des effectifs militaires et des armes.
Sur le sommet entre Kim et Trump sous la première présidence de ce dernier, le potentiel chef de la diplomatie américaine a déclaré qu’il y avait lui aussi été très sceptique. Avant d’ajouter que cette entrevue avait toutefois permis d’« apaiser la situation, sans pour autant avoir réussi à stopper le programme atomique de Pyongyang ».