Le gouvernement a publié aujourd’hui les grandes orientations de ses politiques économiques de l’année 2025. Le ministère de l’Economie et des Finances, qui les a annoncées, revoit à la baisse sa prévision de croissance nationale. Il table désormais sur une progression du PIB de 1,8 %, contre 2,2 % lors de son estimation précédente en juillet dernier. Un chiffre inquiétant, puisqu’il est inférieur à celui de croissance potentielle de 2 %. Cela dû au ralentissement plus marqué que prévu des exportations.
En effet, les produits d’exportation phares du pays, dont les semi-conducteurs, font face à une compétitivité accrue. Sans oublier l’incertitude liée au retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Le gouvernement ne peut pas compter non plus sur la demande intérieure. Bien que la consommation privée et les investissements dans les biens d’équipement puissent afficher une légère hausse sous l’effet de la baisse de l’inflation et des taux d’intérêt. Il existe d’autres facteurs négatifs : la crise politique et les coupes budgétaires par le Parlement, entre autres.
A noter que le Produit intérieur brut s’est accru de plus de 2 % en 2024, après avoir affiché une croissance de 1,4 % l’année précédente.