Le ministère de la Défense russe a annoncé hier que l'Ukraine avait attaqué la région de Rostov dans le sud de la Russie à l’aide de missiles américains et britanniques. Il a déclaré que Moscou ne laisserait pas cette attaque sans réponse.
Pour rappel, en novembre, les forces ukrainiennes avaient frappé pour la première fois le territoire russe de cette manière. La Russie avait alors réagi en lançant son missile hypersonique à moyenne portée « Orechnik ».
Au lendemain de cette nouvelle attaque, Vladimir Poutine a donné sa première grande conférence de presse depuis un an. Au cours de celle-ci, il a souligné qu'il n'y avait aucun moyen d’intercepter le « Orechnik ». Dans un trait d’ironie, il a proposé aux Occidentaux de déterminer Kyiv comme la prochaine cible d’un de ces missiles et voir s’ils parviennent à l’arrêter.
Le dirigeant russe a également mentionné qu'il y avait des combats intenses dans la région de Koursk en Russie et que cette dernière la reprendrait. Les autorités sud-coréennes, américaines et ukrainiennes avaient annoncé des pertes parmi les troupes nord-coréennes lors de ces batailles. Cependant, en quatre heures de conférence, Poutine n’a fait aucune mention du royaume ermite. D’autre part, il s’est dit prêt à rencontrer le futur président américain Donald Trump à tout moment.