Le Parquet, la Police et le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) mènent séparément des enquêtes sur la loi martiale, ce qui risque de provoquer des tensions.
Le Parquet a en effet proposé une investigation conjointe à la Police, que cette dernière a rejetée. Il y a trois jours, les deux institutions avaient déjà mis en place leurs propres unités d'enquête sur la loi martiale. Le Parquet avait alors arrêté l'ex-ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, tandis que la Police avait perquisitionné sa résidence.
L’Office national d'enquêtes (NOI) de la Police a précisé qu’il ne comptait pas mener de procédure conjointe, soulignant que les crimes de trahison relèvent de la compétence exclusive de la police.
Dans ce contexte, le CIO a demandé à la fois au Parquet et à la Police de lui transmettre l'affaire. Selon la loi, en cas de chevauchement des enquêtes entre le Parquet, la Police et le CIO, ce dernier peut demander le transfert du dossier. Les tribunaux ont également été invités à prendre des mesures de coordination entre les agences pour assurer l'efficacité des investigations.