Deux commissions parlementaires, celles de la défense et de l’intérieur, ont interrogé aujourd’hui les ministres et les hauts responsables concernés par l’instauration de la loi martiale.
Les élus de la première ont entendu le ministre intérimaire de la Défense, Kim Sun-ho, et le chef d’état-major de l’armée de terre, Park An-su, nommé au poste de commandant de la loi. Kim s’était alors déclaré opposé à l'entrée des soldats armés dans l'Assemblée nationale, mardi soir. Selon lui, c’est son ministre démissionnaire, Kim Yong-hyun, qui l’avait ordonnée. Même son de cloche du côté du général Park qui a affirmé ne pas avoir été tenu au courant de l’intervention de ces militaires.
Au sein de la seconde commission, le ministre de l’Intérieur, Lee Sang-min, le patron de l’Agence nationale de Police (KNPA), Cho Ji-ho, et le directeur de la Police métropolitaine de Séoul (SMPA), Kim Bong-sik, ont répondu aux questions des élus. Ils ont été interrogés plus particulièrement sur le contrôle d’accès mis en place au siège de l’Assemblée. Les trois hommes ont été unanimes à l’expliquer par des raisons de sécurité des législateurs comme des citoyens.
La passe d’armes a ensuite eu lieu entre les deux camps rivaux, lorsque le Minjoo les a désignés comme partisans de l’insurrection. Un terme contesté par le Parti du pouvoir du peuple (PPP).