Aux Etats-Unis, le Congrès a pour la première fois établi, en 2004, une loi temporaire sur les droits de l'Homme en Corée du Nord. Depuis, les élus américains l’ont prolongée à trois reprises en 2008, 2012 et 2018 pour l’appliquer jusqu’au 30 août 2022.
Après cette date, une proposition de loi visant à réapprouver la législation a été déposée. Mais elle n’a pu être votée. Le texte restait donc lettre morte pendant plus de deux ans.
Or, la Chambre des représentants a voté hier la proposition avec 335 voix pour et 37 contre. Ces 37 députés qui l’ont rejetée sont tous républicains.
Le texte adopté hier porte sur les efforts pour les retrouvailles entre les Américains d’origine coréenne et leurs membres de famille au nord de la péninsule, séparés par la guerre de 1950 à 1953. Il s’agit aussi de nommer un émissaire spécial pour les droits humains dans le pays communiste ou encore d’accorder une assistance humanitaire aux habitants nord-coréens.
Pour son entrée en vigueur, le Sénat doit l’approuver lui aussi. Puis, le président doit le signer. Si tel est le cas, le texte sera appliqué jusqu’à août 2028.