Coup d’envoi d’un nouveau dispositif pouvant remplacer le groupe d’experts du Conseil de sécurité des Nations unies. Ce système de surveillance des sanctions contre la Corée du Nord a été dissous en avril dernier par un veto russe, imposé un mois plus tôt.
Les vice-ministres des Affaires étrangères sud-coréen, américain et japonais, réunis hier à Séoul, ainsi que les ambassadeurs de huit autres pays en Corée du Sud ont annoncé le lancement de la nouvelle instance, baptisée « MSMT », acronyme anglais de « Multilateral Sanctions Monitoring Team », « Equipe multilatérale de surveillance des sanctions » en français.
Parmi les huit nations figurent la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Canada, entre autres.
La nouvelle équipe envisage de veiller en permanence à l’application des mesures punitives prises contre Pyongyang, de partager les informations concernées, et de publier aussi des rapports sur ses activités, et ce comme le panel d’experts disparu.
Les 11 premiers pays participants souhaitent y engager d’autres Etats, voire placer leur mécanisme sous l’autorité de l’Onu.