Le Premier ministre a de nouveau appelé le monde médical à prendre part aux concertations avec la classe politique et le gouvernement. Des discussions visant à trouver une issue à l’impasse médicale qui continue depuis plusieurs mois.
Han Duck-soo a lancé cet appel aujourd’hui, lors d’une réunion consacrée aux mesures à mettre en place pour les urgences médicales pendant les congés de Chuseok, la fête traditionnelle des moissons, qui débutent ce samedi.
Les concertations ont été proposées à l’origine par le Parti du pouvoir du peuple (PPP), le mouvement présidentiel. Et le Minjoo, la première force de l’opposition, a lui aussi accepté d’y participer.
Mais les médecins restent sourds à cette offre de dialogue. Ils revendiquent toujours le retrait pur et simple du projet gouvernemental d’augmenter le nombre des étudiants dans les écoles de médecine.
Cela inquiète les sud-Coréens, plus particulièrement à l’approche de Chuseok. Mais le chef du gouvernement se veut rassurant. Selon lui, le système actuel de santé n’est nullement au bord de l’effondrement, contrairement à ce que certains redoutent.
Han a pourtant exhorté ses concitoyens à aller consulter plutôt les médecins de proximité que les urgentistes de grands hôpitaux, lorsqu’ils sont légèrement malades.