Séoul a annoncé, le 5 septembre, l’ajout de 243 nouveaux articles à sa liste des produits devant obtenir une autorisation spéciale pour être exportés vers la Russie et la Biélorussie.
Le nombre de ces marchandises dites « non stratégiques », mais pouvant faire l'objet d'un usage détourné à des fins militaires est alors porté à 1 402. Moscou a réagi à cette décision, une semaine après son annonce.
A en croire l’agence locale Sputnik, le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé « une mesure hostile » qui aggrave les relations économiques et commerciales entre les deux nations.
Sa porte-parole a martelé que « ce contrôle des exportations empêcherait, sans doute, les entreprises sud-coréennes ayant auparavant quitté la Russie d’y retourner ».
Maria Zakharova a d’emblée exhorté le gouvernement de Séoul à ne pas prendre des mesures contraires à son intérêt, ni à suivre les autres pays qui imposent des restrictions illicites à Moscou.