Le Premier ministre a déclaré qu'il fallait aborder avec une extrême prudence la suggestion de certains de faire du jour de Dokdo, le 25 octobre, une journée de commémoration nationale.
Lors de la séance de questions au gouvernement sur la politique étrangère, la réunification et la sécurité nationale, organisé hier à l'Assemblée nationale, Han Duck-soo a affirmé que ces îlots, en mer de l'Est qui sépare la péninsule coréenne et l’archipel japonais, est sous le contrôle effectif de Séoul. Avant d'ajouter que ce serait une politique extérieure « bas de gamme » que de donner aux autres pays l'impression qu'il s'agit d'une zone de conflit.
Pour rappel, Kim Jun-hyuk, député du Minjoo, le premier parti de l'opposition, a récemment annoncé son intention de proposer une loi visant à désigner le jour de Dokdo comme journée nationale.
Par ailleurs, interrogé sur la question de l'envoi des tracts anti-Pyongyang au nord du 38e parallèle par des activistes sud-coréens, le Premier ministre a souligné que la Cour constitutionnelle avait déjà jugé inconstitutionnelle la loi interdisant de telles actions, avant d'ajouter que l'esprit de cette décision qui valorise la liberté d'expression doit être respecté.
Quant à la remarque selon laquelle ces activités violeraient la loi sur la sécurité aérienne, Han a rappelé qu'une enquête policière est en cours et que des mesures appropriées seront prises en fonction de ses résultats.