Le sommet sur l’IA responsable dans le domaine militaire (REAIM) s’est ouvert aujourd’hui à Séoul.
Cette conférence internationale a pour but d’analyser les influences de l’utilisation de l’IA dans l’armée et promouvoir la réglementation de son usage à l’échelle internationale. Il s’agit de sa deuxième édition après la première qui s’est tenue l’an dernier aux Pays-Bas. En dehors de ce dernier et de la Corée du Sud, Singapour, le Kenya et le Royaume-Uni y prennent part en tant que coorganisateur.
Dans son discours d’ouverture, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères a indiqué qu’utiliser l’IA à des fins militaires pourrait, d'un côté, diriger l’innovation dans le domaine, mais entraîner de nombreux défis de l'autre. Cho Tae-yul a donc insisté sur la nécessité de créer des normes et un système de gestion internationaux. Le ministre sud-coréen de la Défense a rappelé, lui aussi, que l’IA constituait une « arme à double tranchant » qui pourrait à la fois améliorer les capacités opérationnelles militaires et provoquer des dommages dus à son usage abusif. Il a ensuite souligné qu'il faudrait une compréhension équilibrée sur une utilisation responsable de cette technologie et la coopération de la société internationale.
La conférence accueillera jusqu’à demain près de 2 000 participants, dont des délégations de plus de 90 pays, des représentants d’organisations internationales, des milieux académique et industriel, et de la société civile.