Le gouvernement a maintenu son évaluation selon laquelle des signes de reprise de la demande intérieure avaient été observés pour le quatrième mois consécutif. Cependant, la persistante faiblesse de celle-ci a eu pour conséquence la baisse du taux de croissance du PIB pour le deuxième trimestre. Pour cette raison, les prévisions ont été ajustées pour parler de reprise « modérée ».
C’est dans les « Tendances économiques récentes » publiées aujourd’hui, que le ministère de l’Economie et des Finances a indiqué que cette reprise, modérée donc, de la demande intérieure était due aux raisons suivantes : la stabilité générale des prix, aux exportations, ainsi qu’à la bonne performance de l'industrie manufacturière et des investissements dans les équipements.
Toujours d’après les analyses parues dans le « Livre vert », les ventes au détail, qui sont des indicateurs de la consommation, ont augmenté de 1 % en juin par rapport au mois précédent. Mais ils ont diminué de 3,6 % en glissement annuel. La production dans le secteur des services a également progressé de 0,2 % en juin par rapport au mois précédent, et de 0,5 % par rapport à il y a un an. Les investissements en équipements, quant à eux, ont reculé de 2,7 % par rapport à 2023. Mais ils ont affiché une hausse de 4,3 % par rapport à mai. Les exportations, de leur côté, ont progressé de 13,9 % en juillet par rapport à il y a douze mois, atteignant 57,4 milliards de dollars. La production de l’industrie minière a également enregistré une croissance.
L’exécutif a noté une reprise globale de l'économie mondiale. Avant d’ajouter que des inquiétudes subsistent concernant la volatilité des prix des matières premières et le ralentissement économique généralisé.