Après un lundi noir pour les bourses mondiales, les dirigeants des principales institutions économiques et financières se sont réunis d’urgence aujourd’hui. Objectif : faire l’état des lieux des marchés sud-coréens et étrangers et se préparer au pire.
Le vice-Premier ministre à l’Economie, le gouverneur de la Banque de Corée (BOK), le patron du régulateur financier (FSC), celui de son organe exécutif (FSS) et le conseiller présidentiel à l’économie ont d’abord cherché à savoir pourquoi la Bourse de Séoul avait connu hier une chute aussi vertigineuse.
Pour eux, celle-ci tient notamment à la résurgence des craintes de récession en raison des mauvais chiffres de l’emploi en juillet et à celle de mauvais résultats des poids lourds de la tech, aux Etats-Unis. A cela s’ajoutent les conséquences du récent relèvement du taux directeur japonais et la remontée des tensions au Proche-Orient.
Le vice-Premier ministre se voulait pourtant rassurant. Choi Sang-mok a affirmé que l’économie nationale entrevoit toujours des signes de reprise et que les marchés de change se portent relativement bien. Avant d’ajouter que le gouvernement et la banque centrale sont suffisamment capables de faire face à la volatilité des marchés, due aux chocs extérieurs.
Celui qui est aussi le ministre de l’Economie et des Finances a d’emblée appelé les acteurs des marchés à garder leur sang-froid et à prendre des décisions raisonnables.
Hier, le Bureau présidentiel de Yongsan a lui aussi annoncé qu’il resterait vigilant à l’évolution des marchés et qu’il allait les surveiller 24 heures sur 24. La présidence a également indiqué ne pas écarter la possibilité d’activer un plan d’urgence, en cas de besoin.