Le secrétaire général de l’Otan a déclaré être en quête de moyens pour élargir le partage d’informations entre son institution et la Corée du Sud. Jens Stoltenberg a fait cette déclaration, en réponse à la question d’un journaliste sur les perspectives de coopération entre les deux parties.
Lors d’une brève conférence de presse, tenue hier à Washington, à l’occasion du sommet de l’Otan, il a précisé : « nous examinons le système et les modalités permettant de mieux échanger des données ». Car, « cela aidera à renforcer la sécurité pour le pays du Matin clair comme les membres de l’organisation ».
Pour rappel, lors de la grand-messe de l’Otan, organisée en Lituanie en juillet 2023, le président Yoon Suk Yeol avait officiellement affiché sa volonté d’adhérer au système de recueil et d'exploitation des informations du champ de bataille (BICES) de l’Alliance atlantique. C’est un dispositif permettant à ses Etats membres de partager, à distance et en sécurité, des secrets militaires.
Stoltenberg a annoncé, par la même occasion, chercher à travailler en plus étroite collaboration avec Séoul, par exemple en matière d’armement. Le patron sortant de l’Otan a alors qualifié l’industrie de défense sud-coréenne de très sophistiquée.
Il s’est aussi exprimé sur la fourniture d’obus d’artillerie et de missiles nord-coréens à la Russie. Il s’est en effet dit profondément inquiet de la contrepartie de leurs livraisons. Selon lui, la guerre russe en Ukraine illustre à quel point la sécurité de la Corée du Sud et celle de l’Otan sont corrélées.