Le conseil d'administration du Fonds « pertes et dommages » se réunit pour la deuxième fois, ce mardi et jusqu’à vendredi, dans la cité de Songdo à Incheon, à l’ouest de Séoul.
Dès le premier jour de la rencontre, la Corée du Sud a annoncé une contribution de 7 millions de dollars.
La création du dispositif en question avait été entérinée lors de la grand-messe du climat qui s’est tenue à Dubaï fin 2023 (COP28). Avec pour objectif d’aider les pays les plus vulnérables à financer la réparation des dégâts causés par les phénomènes relatifs au réchauffement climatique. C’est une entité de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Jusqu’à présent, 19 nations ont promis leur contribution, de l’ordre de 792 millions de dollars.
Aujourd’hui, le gouvernement sud-coréen a par ailleurs signé un accord, selon lequel il s’est engagé à verser, d’ici 2027, 300 millions de dollars, au Fonds vert pour le climat (FVC). Il en déboursera 35 millions dans le courant du troisième trimestre de l’année.
Né en 2010 et rattaché lui aussi au CCNUSS, le FVC est le plus grand en fonctionnement à ce jour. Il vise à aider les pays en développement à se passer des énergies fossiles. Son secrétariat permanent s’est installé à Songdo en 2013.
Séoul y a versé 100 millions et 200 millions de dollars, respectivement entre 2014 et 2018, et entre 2000 et 2023.