« La Corée du Nord est clairement un fardeau pour la communauté internationale, et j'espère que la Russie jugera correctement laquelle des deux Corées est plus la importante et la plus nécessaire pour elle ». C’est ce qu’a déclaré le président de la République, aujourd’hui, dans une interview écrite pour Reuters. Et ce, avant de participer au sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington.
Le président Yoon a souligné que l'avenir des relations Moscou-Pyongyang dépend entièrement de l'attitude de la Russie. Avant d’ajouter que les détails spécifiques du soutien à l'Ukraine seraient décidés en fonction du niveau et du contenu de cette coopération en matière de transactions d'armes, de transfert de technologies militaires et de soutien de matériels stratégiques.
De plus, il a qualifié la coopération militaire de ces deux alliés historiques de « menace décisive et de défi sérieux pour la paix et la sécurité de la péninsule coréenne et de l'Europe ». Puis, il a indiqué que cette question serait discutée lors du sommet de l'OTAN.
Concernant les relations avec les USA avant leurs élections présidentielles, le chef de l’Etat sud-coréen a déclaré : « Une chose est claire : l'alliance entre la Corée du Sud et les États-Unis a solidement reposé sur un soutien bipartite au cours des 70 dernières années, et je crois donc qu'elle restera solide à l'avenir ».
En ce qui concerne la question de l'armement nucléaire et du redéploiement des armes nucléaires tactiques, Yoon a déclaré que la solution la plus réaliste et la plus souhaitable pour faire face à la menace nucléaire et aux missiles de la Corée du Nord est de renforcer fermement le système de dissuasion élargie entre la Corée du Sud et les États-Unis. Avant d’ajouter que depuis l'accord sur la « Déclaration de Washington » en avril dernier, l'alliance entre les deux nations a encore renforcé ses capacités de dissuasion et de réponse à la menace nucléaire et aux missiles de l’Etat ermite par le biais du Groupe consultatif nucléaire (NCG).