Korean Air vient d’obtenir l’aval du Japon pour racheter sa compatriote Asiana Airlines, criblée de dettes. C’est ce qu’a annoncé hier la plus grande compagnie aérienne de Corée du Sud.
C’est en 2020 que le projet de fusion des deux transporteurs aériens avait été annoncé. Et l’année suivante, Korean Air l’a officiellement présenté à l’autorité nippone de la supervision de la concurrence (JFTC). Depuis, celle-ci lui réclamait de prendre des mesures nécessaires afin de ne pas restreindre la concurrence dans les liaisons entre les deux pays. Notamment en cas de fusion des deux géants avec les compagnies low-cost qui leur sont affiliées, comme Jin Air, Air Busan et Air Seoul.
L’entreprise sud-coréennne a alors répondu pouvoir céder une partie des « slots » des sept routes passagers pour lesquelles les compagnies des deux voisins sont en concurrence directe. Parmi celles-ci, quatre relient Séoul aux villes japonaises Osaka, Sapporo, Nagoya et Fukuoka.
Pour le possible racheteur d’Asiana, l’approbation du gendarme japonais de la concurrence représente un enjeu de taille. En effet, elle pourra ainsi peser positivement sur la décision de l’Union européenne et des Etats-Unis, qui doivent eux aussi se prononcer pour ou contre la fusion.