En réponse au dernier lancement du soi-disant « satellite de reconnaissance militaire » par Pyongyang, Séoul a désigné comme cibles de ses sanctions onze nord-Coréens ayant participé à son déroulement.
Cinq d’entre eux, dont Ri Chol-ju, directeur adjoint de l’Administration nationale de la technologie aérospatiale (NATA), sont impliqués dans la construction du satellite et l’approvisionnement de matériels. Six autres individus ont participé à la recherche, au développement et au déploiement de missiles balistiques. Selon le gouvernement sud-coréen, sur les onze personnes désignées, dix ont été sanctionnées pour la première fois par la communauté internationale.
Les Etats-Unis, le Japon et l’Australie ont également annoncé des sanctions unilatérales contre la Corée du Nord. La Chine et la Russie s’opposant souvent à toute sanction à l’égard de son traditionnel allié, il est devenu difficile pour le Conseil de sécurité des Nations unies de punir le régime de Kim Jong-un. Par conséquent, Séoul, Washington et Tokyo annonçaient simultanément des sanctions unilatérales pour faire pression sur lui. A noter que c’est la première fois que Canberra participe à ce type d’actions.
En octobre 2022, la Corée du Sud avait repris ses sanctions contre le royaume ermite après une pause de cinq ans. A présent, 75 individus et 53 entités y sont soumis. Toute transaction financière ou de change avec eux sans l’approbation du gouvernement peut être punie conformément aux lois appropriées en la matière.