La Fédération nationale de syndicats coréens (FKTU), l’une des deux principales centrales syndicales du pays, a décidé de revenir au dialogue social avec l'exécutif et le patronat après cinq mois d'absence. Dans un communiqué publié lundi, elle a annoncé son intention de retourner au Conseil économique, social et du travail (ESLC), acceptant la demande du Bureau présidentiel de Yongsan.
La FKTU s'était retirée en juin dernier de l'organe présidentiel dédié au dialogue tripartite pour protester contre la violente répression policière lors de la manifestation de la Fédération des syndicats des métallurgistes de Corée (FKMTU).
Ces derniers temps, des signes d'embellie ont effectivement été ressentis dans les relations entre les syndicats et le pouvoir. Au début du mois, Kim Jun-young, le secrétaire général de la FKMTU, qui a été arrêté lors de la grève en juin, a été remis en liberté sous caution. En outre, la FKTU a accepté la demande de l’exécutif de publier ses comptes. Par ailleurs, le 7 novembre dernier, le président de l'ESLC Kim Moon-soo a assisté à un événement organisé par une antenne régionale de la FKTU.
Le gouvernement a salué la décision de la centrale syndicale de renouer le dialogue. Pourtant, les tensions pourraient surgir de nouveau, étant donné les divergences de position notamment sur la loi sur les syndicats, appelée loi de « l'enveloppe jaune », ou la prolongation du moratoire sur l'application élargie de loi sur la sanction des accidents graves au travail.