Le Parlement a commencé hier à étudier le projet de budget pour 2024. Cependant, les partis au pouvoir et de l’opposition divergent sur le principe de base du texte, « des finances saines ».
Le président de la République a insisté hier sur ce précepte. Lors d’une rencontre avec des citoyens dans un café-librairie à Séoul, Yoon Suk-yeol a de nouveau souligné qu’il faudrait réduire l’enveloppe consacrée aux domaines inutiles pour la redistribuer à ceux qui posent des difficultés au peuple. Il a affirmé que la hausse des dépenses publiques accroîtrait les prix.
Pourtant, le Minjoo, la principale formation de l’opposition, a critiqué l’exécutif qui, selon lui, est obsédé par la santé des finances, sans pour autant mettre en œuvre de réelles mesures visant à surmonter la crise de la vie du peuple. Son patron, Lee Jae-myung, a demandé de commencer par baisser les dépenses du Bureau présidentiel de Yongsan et du Parquet.
Le Pouvoir du parti du people (PPP), la formation présidentielle, a, pour sa part, qualifié les revendications du mouvement de centre-gauche d’irresponsables. Yun Jae-ok, le président de son groupe parlementaire, a indiqué qu’un parti, qui demande de diriger un pays d’après l’expression populaire « on ne vit qu’une fois », était inconscient.