Le gouvernement a créé une « équipe d'intervention d'urgence à l'exportation » suite à l'éclatement du conflit armé entre Israël et le Hamas. Il s’agit d’une mesure préventive dans le but de minimiser les éventuels dommages causés aux exportateurs sud-coréens, avec des signes de prolongation de la guerre au Moyen-Orient.
Le ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Energie a organisé aujourd’hui à la Korea Trade Insurance Corporation une réunion d’urgence pour examiner l’état actuel des exportations en présence du chef du siège des négociations commerciales Ahn Duk-geun. L’exécutif a déclaré une organisation immédiate d’une task force en la matière.
Cette équipe est dirigée par le chef du Bureau du commerce et des investissements du ministère du Commerce. Y participent entre autres les dirigeants de l'Association coréenne du commerce international (KITA) et de l'Agence coréenne de promotion des investissements commerciaux (KOTRA).
Ces responsables seront chargés d'identifier et de partager les tendances locales en temps réel, ainsi que d'écouter et de résoudre les difficultés rencontrées par les entreprises sud-coréennes installées sur place ou les exportateurs du pays du Matin clair vers cette zone de conflit.
Si un problème survient avec les partenaires commerciaux, le groupe de travail se concentrera à trouver d'autres acheteurs dans les Etats voisins.
Le ministère a pourtant expliqué que l'impact de cette tension actuelle sur les exportations sud-coréennes est limité. Ahn a, pour sa part, précisé qu’il était impossible de prédire l'évolution de la situation, et que si la guerre s'intensifiait vers les pays voisins comme l'Iran, elle pourrait avoir des répercussions négatives sur les exportations vers le Moyen-Orient qui représentent environ 3 % du chiffre total.