Le gouvernement sud-coréen a indiqué qu’il avait été rapporté que le rejet des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi au Japon répondait aux normes internationales.
Séoul a fait cette mention lors de la 45e conférence des Parties contractantes à la Convention de Londres et de la 18e conférence des Parties du protocole de Londres, tenues hier au siège de l'Organisation maritime internationale (OMI) dans la capitale britannique.
Selon le ministère sud-coréen des Affaires maritimes et de la Pêche, il a été relaté que le premier rejet avait été examiné du point de vue scientifique et technologique par la communauté internationale, y compris l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et qu'il avait été effectué selon un plan de déversement conforme aux normes mondiales.
En soulignant que tous les Etats parties devaient respecter l’article 2 et le paragraphe 1 de l’article 3 du protocole de Londres, le ministère a demandé au Japon de traiter et de libérer en tout sécurité les eaux contaminées conformément aux normes de protection de l'environnement marin exigées. Il a également exprimé le souhait que toutes les informations collectées pendant le traitement et le déversement soient partagées avec le plus de transparence possible. Et il a demandé à l'AIEA de continuer de surveiller sur place.
La Convention de Londres est un traité international visant à interdire le rejet de déchets en mer pour prévenir la pollution maritime. Le protocole de Londres a été adopté en 1996 pour renforcer l'obligation de mise en œuvre de cette convention. L'article 2 de ce dernier traite de l'obligation de protection de l'environnement marin. Et le paragraphe 1 de l’article 3 stipule que des mesures de prévention appropriées doivent être prises si les déchets marins risquent de causer des dommages.
Ces conférences sont organisés conjointement chaque année en octobre pour décider des questions majeures ou des amendements de la convention et du protocole.
Débutés le 2 octobre, ces rassemblements sont les premiers depuis le lancement du rejet des eaux polluées de la centrale de Fukushima en août.