Pendant qu’au Japon, un deuxième déversement dans l’océan Pacifique des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi a lieu, une nouvelle assemblée générale des parties contractantes au Protocole de Londres pour la prévention de la pollution marine se tient au sein de l’Organisation maritime internationale (OMI) basée dans la capitale britannique.
Ce soir, une session consacrée à la gestion des déchets radioactifs est programmée. Ce sujet s’est aussi invité dans le point de presse quotidien organisé par le gouvernement sud-coréen sur l’opération nippone.
Interrogé alors sur la question de savoir si lors de cette assise, le gouvernement de Séoul déclarera clairement que le plan japonais est contraire ou non au protocole de Londres, le vice-ministre sud-coréen des Affaires maritimes et de la Pêche a répondu qu’il était difficile de faire connaître cela, invoquant un caractère stratégique de la position de l’exécutif. Il a toutefois affirmé que la délégation du pays du Matin clair s’exprimerait au profit des intérêts nationaux, la santé et la sécurité des citoyens étant une priorité absolue.
Sur la délégation réduite de la Corée du Sud pour l’assemblée de l’OMI cette année, Park Sung-hoon a indiqué que si elle était composée seulement de neuf membres, contre plus de dix ces trois dernières années, ils connaissent bien le dossier et transmettront, comme il faut, la position du gouvernement.
Par ailleurs, celui-ci tiendra désormais deux fois par semaine, son briefing consacré à l’évacuation des eaux contaminées de la centrale nucléaire de Fukushima. Il l’a organisé tous les jours, du lundi au jeudi, depuis le 15 juin.