Le ministère de la Justice a publié hier un plan visant à abolir les restrictions sur la délivrance des visas. C’était à l’issue de la quatrième réunion stratégique pour l'innovation réglementaire présidée par le chef de l'Etat Yoon Suk-yeol.
En premier lieu, le quota des travailleurs étrangers qualifiés bondira cette année à 35 000 personnes, contre 2 000 l’an dernier. Selon le ministère, les entreprises pourront recommander des étrangers à embaucher. La conversion des visas en permis de travail des individus préconisés sera envisagée en priorité, à condition qu’ils remplissent des exigences essentielles telles que la maîtrise du coréen. Par ailleurs, il a été décidé d'empêcher ces derniers de changer de lieu de travail dès l’obtention de ce statut, en les obligeant à y rester pendant une certaine période.
Les étudiants étrangers, quant à eux, pourront travailler pendant trois ans dans les domaines où l’emploi d’étrangers est autorisé. La conversion en statut de travailleur qualifié sera autorisée pour ceux qui ont suivi une formation pratique sur le terrain pendant une durée spécifique à condition d’être embauchés dans une entreprise de construction navale. Jusqu’à présent, ils pouvaient travailler uniquement en tant qu’employés de bureau ou faire des métiers spécialisés.
De plus, dans le but d’attirer des talents dans la recherche et le développement, les membres de famille d’experts de haut niveau pourront eux aussi bénéficier d’un visa de travail.
Le ministre de la Justice Han Dong-hoon a déclaré que les opportunités d'emploi seraient élargies pour les étrangers en situation régulière, tout en prenant des mesures strictes à l'égard de ceux présents illégalement sur le territoire. Cette décision a pour but de dissiper les préoccupations de la population sud-coréenne.