Après l’accident nucléaire de Fukushima en 2011, les importations de produits halieutiques japonais ont chuté de plus de 67 % en quatre ans.
En Corée du Sud, nombreux sont les habitants à déclarer ne plus consommer de poissons ou fruits de mer en provenance de l’archipel. Un phénomène qui risque de s’amplifier avec le rejet des eaux contaminées de la centrale, prévu à partir de demain.
Les importations avaient drastiquement diminué, de plus de 37 %, au lendemain de la catastrophe par rapport à l’année précédente. Séoul avait ainsi rapidement interdit tout achat de denrées venant de la région, mais aussi de huit autres provinces alentours. Les importations avaient ensuite dégringolé de plus de 36 % en 2012, avant de se stabiliser deux ans plus tard.
En résumé, de 2010 à 2014, les achats de produits halieutiques en provenance du pays du Soleil levant ont diminué de 67,4 %. Une amélioration a ensuite été observée à partir de 2015, grâce notamment au commerce de poissons vivants coûteux.
Cependant, un nouveau déclin des importations est prévisible à partir de cette année, à cause du rejet des eaux contaminées de la centrale de Fukushima.