Durant la visite du président sud-coréen Yoon Suk-yeol en France, la Corée du Sud a obtenu 940 millions de dollars d'investissements d’entreprises européennes.
Il s'agit de six firmes : Imerys S.A, producteur français de noir de carbone, Umicore, société belge spécialisée dans les matériaux de cathode, Continental AG, équipementier automobile allemand, Equinor et CIP, boîtes implantées dans le secteur des éoliennes en mer, provenant respectivement de la Norvège et du Danemark, ainsi que Nylacast, producteur anglais de polymères.
Lors d'une réunion avec les investisseurs européens tenue hier dans un hôtel parisien, le chef de l’Etat sud-coréen s'est engagé à créer un environnement plus favorable aux investissements et à la création d'emploi par des entreprises étrangères sur le sol sud-coréen. Il a également promis d'éliminer les règlements non conformes aux normes internationales et d'offrir des mesures incitatives aux firmes qui contribuent au développement des industries de pointe et à la stabilisation de la chaîne d'approvisionnement.
Le numéro un sud-coréen n'a d'ailleurs pas oublié de confirmer que la porte de son bureau serait toujours ouverte pour écouter les difficultés des investisseurs étrangers.
Choi Sang-mok, le conseiller présidentiel à l'Economie, a expliqué, dans un point de presse sur place, que ces investissements engagés représentaient 12 % du total des placements financiers européens accueillis par le pays en 2022, soit 8 milliards de dollars.
Avec ces investissements annoncés hier, le pays du Matin clair a obtenu de janvier à juin, 16,54 milliards de dollars d'investissements étrangers, une somme plus importante que le record de 2018 avec 15,75 milliards de dollars. Et le montant récolté durant les déplacements du président de la République depuis son investiture a atteint les 3,14 milliards de dollars, soit 19 % du chiffre total du 1er semestre.