Le Parlement européen a donné son feu vert ce mercredi à la proposition de règlement relatif à la conception, à la production et à la gestion des batteries vendues dans l’Union européenne (UE).
Suite à l'adoption de ces règles favorables aux batteries plus durables, le ministère sud-coréen de l'Industrie, du Commerce et de l'Energie a vite réagi, en affirmant que le texte européen ne comportait pas d'éléments discriminatoires, ni défavorables aux entreprises du pays du Matin clair.
La nouvelle législation prévoit plus précisément l’introduction d’une déclaration d’empreinte carbone, d’un passeport numérique pour certains types de batteries et d'un système de revalorisation des matières premières utilisées, dont le lithium et le nickel.
Le ministère a estimé que le nouveau texte européen servirait d'occasion pour les industries sud-coréennes de réorganiser leur réseau d'approvisionnement suivant les normes vertes globales. Avant d'ajouter que ces firmes auront d'ailleurs du temps pour y répondre, vu qu'une dizaine de règles d'application et plans d'action seront élaborés entre 2024 et 2028.
Au volet « empreinte carbone », le gouvernement se propose de baisser les émissions même avant l'entrée en vigueur de la loi européenne sur les accumulateurs.
Quant à l'usage des matières recyclées, le développement des technologies nécessaires sera accéléré, avec la création d'un réseau d'approvisionnement de batteries utilisées.
Toujours d’après le ministère, Séoul avait fait part à Bruxelles de son souhait que le nouveau texte ne contienne pas d’éléments pouvant freiner les activités des entreprises sud-coréennes installées en Europe. Et de s'engager à mener des consultations approfondies avec le secteur concerné sur la réglementation européenne sur les batteries et ses futurs plans d'action.