Sur fond de course à l’intelligence artificielle (IA), Google a annoncé, jeudi, ouvrir son chatbot d’IA générative baptisée « Bard » au grand public dans 180 pays. Il l’avait déjà lancé en mars derniers auprès d’un groupe d’usagers restreint aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Dans la foulée, le géant d’Internet a rendu Bard disponible dans deux langues supplémentaires, à savoir le coréen et le japonais. Jusqu’ici le robot conversationnel proposait son service uniquement en anglais.
Le patron de Google a expliqué ce choix linguistique lors de la conférence de presse mondiale organisée hier dans la Silicon Valley en Californie. Sundar Pichai a souligné que le coréen et le japonais sont très différents de la langue de Shakespeare , mais qu’ils apportent une grande aide dans l’innovation.
Selon le leader du groupe californien, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour renforcer l’accessibilité au chatbot intelligent dans de nouvelles langues. La Corée du Sud et le Japon sont, pour lui, des pays très dynamiques et intéressants et sont à la pointe dans l’adoption des technologies.
Pichai a expliqué que l’entrée dans ces deux marchés de haut niveau apporte une grande valeur sur le plan technologique, les deux nations asiatiques faisant partie des leaders mondiaux dans le domaine de la téléphonie mobile.