Après le Fonds monétaire international (FMI), c’est au tour du Korea Development Institute de réviser lui aussi à la baisse sa prévision de croissance nationale pour cette année.
L’institut de recherche économique, mieux connu sous son acronyme anglais « KDI » table désormais sur un bond de 1,5 %, soit 0,3 point de moins que son estimation de février. Son pessimisme est dû pour l’essentiel au ralentissement des exportations, dont l’économie sud-coréenne est largement dépendante.
Le think tank, financé par l’Etat, analyse que la contraction des ventes hors des frontières des produits « made in Korea », en particulier celles de puces électroniques, pénalise l’activité économique. En outre, les investissements marquent eux aussi le pas dans le sillage du recul de l'industrie manufacturière et du marché immobilier, bien que la consommation privée retrouve timidement des couleurs.
Le KDI se veut cependant rassurant. Selon lui, au second semestre de l’année, l’activité économique devrait reprendre grâce à la réouverture de la Chine et à la convalescence attendue du marché des semi-conducteurs. Et en cas de rebond des exportations dopées par la demande extérieure, le PIB sud-coréen pourrait progresser de 2,3 % en 2024.