Entre janvier et mars derniers, l’ensemble des importations sud-coréennes de poissons et de coquillages a reculé au niveau de leur montant comme sur le plan de leur quantité par rapport à la même période de l’an dernier. En revanche, le pays du Matin clair en a achetés davantage au Japon.
Les chiffres sont là. D’après les données communiquées par l’administration des douanes, au premier trimestre, la Corée du Sud a importé des poissons vivants et surgelés, des crustacés ou encore des mollusques pour une quantité de 7 600 tonnes, soit une valeur de 48 millions de dollars. Cela représente une progression de 15 et 20,9 % respectivement sur un an.
Autrement dit, le projet du gouvernement nippon de rejet dans l’océan des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima ne semble pas encore avoir d’impact sur les importations. Mais la situation pourrait changer après le début du déversement des eaux, vraisemblablement ce printemps ou cet été.
Pour rappel, six mois après le séisme et le tsunami qui ont frappé la côte nord-ouest de l’archipel, endommageant en particulier les réacteurs de la centrale en question, en mars 2011, le gouvernement de Séoul a interdit tous les produits de la mer provenant de huit préfectures situées à proximité de Fukushima et maintient toujours cet embargo.