Un institut financé par l’Etat vient d’avancer une estimation susceptible d’assombrir le moral des ménages.
L’institut de l’économie de l’énergie (KEEI) prévoit en effet que même en cas de gel des tarifs réglementés tout au long de l’année, les factures de gaz de ville et d’électricité de chaque foyer devront s’alourdir.
S’agissant du gaz de ville, si ses prix sont bloqués, chaque famille devra payer cette année 504 000 wons en moyenne, soit une hausse de 23 % par rapport à l’an dernier. Le chiffre sera de 17,5 % pour l’électricité.
Explications à cela : en 2022, le tarif du gaz a d’ores et déjà augmenté de 5,47 wons le mégajoule à quatre reprises et celui de l’électricité de 19,3 wons le kWh trois fois et de 13,1 wons en janvier dernier.
Le KEEI a tout de même conseillé de ne pas en déduire les prix « de façon uniforme ». Car il faut inciter les sud-Coréens à réduire leur consomation d’énergie, fournie déjà à un prix inférieur à celui de revient. En outre, les compagnies publiques d’électricité et de gaz, la Kepco et la Kogas, connaissent des déficits importants. Leur manque à gagner s’élève à 32 000 et 8 000 milliards de wons respectivement.
L’institut a pourtant souligné la nécessité d’apporter un soutien rapide aux usagers en précarité énergétique.