A Tokyo, où le président sud-coréen et le Premier ministre japonais se retrouvent aujourd’hui pour un sommet, les organisations patronales représentatives des deux nations ont annoncé la création d’un Fonds respectif pour le « partenariat du futur ».
Ces deux groupements de chefs de conglomérat, le sud-coréen Jeonkyongryon ou la FKI, et son homologue nippon Keidanren ou la JBF, en ont fait part dans une conférence de presse tenue aujourd’hui. Ils ont alors évoqué le fait que le gouvernement de Séoul a décidé d’un plan de dédommagement des sud-Coréens victimes du travail forcé dans l’archipel pendant la Seconde guerre mondiale et que celui de Tokyo a ensuite salué une mesure en vue d’assainir les relations entre les deux nations.
Dans la foulée, les deux organisations ont exprimé leur souhait de voir les deux voisins multiplier de nouveau leurs échanges dans divers domaines, politique, économique ou encore culturel. Et de présenter les enjeux de leurs fonds : se pencher sur les orientations que le pays du Matin clair et celui du Soleil levant doivent prendre dans le contexte du nouvel ordre mondial, mener les projets visant à résoudre leurs défis communs et promouvoir les échanges de visites de leurs jeunes générations.