POSCO a versé aujourd’hui 4 milliards de wons, soit 2,8 millions d’euros, à la fondation du soutien aux victimes de la mobilisation forcée pendant l’occupation japonaise. C’est la première entreprise à y apporter sa contribution depuis que le gouvernement sud-coréen a annoncé le 6 mars dernier dédommager les personnes forcées de travailler par les sociétés nippones à travers cet organisme.
En 2012, le premier sidérurgiste du pays du Matin clair avait décidé d’injecter 10 milliards de wons, environ 7,1 millions d’euros, à cette fondation, et a versé 3 milliards de wons, ou 2,1 millions d’euros, respectivement en 2016 et 2017. Avec la nouvelle donation, il a complété son engagement. Et récemment, c’est la Chambre de commerce américaine en Corée (AMCHAM) qui a effectué un versement.
Un petit bond dans le passé. Dans le cadre du traité conclu avec le Japon en 1965, la Corée du Sud avait reçu 500 millions de dollars au nom de la coopération économique à condition de renoncer au règlement des créances. Une partie du montant avait été utilisée pour soutenir les entreprises dont POSCO qui s’en était vu accorder 24 %. En tout, 16 firmes ont bénéficié de ce fonds, dont le Korea Expressway Corporation, la Korea Exchange Bank et KT.
Les regards sont désormais rivés sur l’éventuelle participation des autres sociétés. L’exécutif a tout de même précisé ne pas les contacter à ce sujet du fait que le don doit être fait volontairement.