La Corée du Sud a porté son objectif d’exportation de l’année à 685 milliards de dollars, 5 milliards de plus que prévu fin 2022. C’est Yoon Suk-yeol qui l’a présenté lorsqu’il a réuni aujourd’hui la quatrième conférence consacrée aux stratégies en la matière.
Dans un communiqué de presse, le Bureau présidentiel de Yongsan a annoncé que son locataire avait affirmé que si les exportations continuaient de ralentir et le déficit commercial de se creuser, la Corée du Sud, largement dépendante des ventes de ses produits hors des frontières, rencontrerait alors de grandes difficultés. Avant d’ajouter que les seuls moyens pour le pays de tirer son épingle du jeu sont de dynamiser les expéditions et les startups.
Dans la foulée, le chef de l’Etat a ordonné à son gouvernement de préparer des mesures interministérielles en ce sens et à chaque ministère de se fixer son propre objectif d’exportation et de le passer en revue régulièrement.
Yoon a alors promis une fois de plus de se faire le VRP numéro un du pays pour doper la croissance économique et de se trouver en première ligne pour promouvoir les produits « made in Korea ».
Le dirigeant a plus particulièrement rappelé que les contenus sud-coréens séduisent le monde entier au point qu’ils créent maintenant d’immenses valeurs économiques, avant de demander aux ministères concernés d’en faire des produits à haute valeur ajoutée en les associant à la K-fashion, au K-tourism, à la K-food, ou au K-IT, K comme Korea.
L’appel du président de la République a été entendu. Au cours de la conférence, le ministère de la Culture a annoncé une importante stratégie visant à doubler le montant des ventes de contenus sud-coréens à l’étranger d’ici 2027, à 25 milliards de dollars. Pour cela, il envisage de s’attaquer en particulier aux marchés des pays du Moyen-Orient, d’Amérique du Nord et d’Europe.
Objectif affiché : faire du pays du Matin clair la quatrième puissance mondiale du soft-power.