Le gouvernement a organisé aujourd’hui une nouvelle réunion interministérielle consacrée aux mesures d’urgence économiques et à celles visant à relancer les exportations et les investissements.
Le vice-Premier ministre à l’Economie a présidé la conférence. Selon Choo Kyung-ho, le déficit commercial que la Corée du Sud essuie ces derniers mois est dû à trois facteurs liés à l’énergie, au semi-conducteur et à la Chine.
Plus précisément, les importations d’énergie comme le pétrole et le gaz ne reculent pas, la tendance baissière des exportations de puces électroniques, qui représentent près de 20 % des ventes des produits « made in Korea » hors des frontières, s’intensifie et il faut attendre un certain temps avant que l’effet escompté de la réouverture de l’empire du Milieu se manifeste.
Choo, qui est aussi le ministre de l’Economie et des Finances, s’est d’emblée engagé à améliorer le solde négatif de la balance commerciale via le changement structurel du commerce. Il pourra s’agir d’explorer les produits d’exportations prometteurs et de diversifier les débouchés, entre autres. Il en a profité pour exhorter l’Assemblée nationale pour voter en février l’amendement visant à relancer les investissements dans les industries stratégiques.
Le ministre a également affirmé que les sud-Coréens devaient apporter leur coopération pour réduire les achats d’énergie. Et d’ajouter que l’exécutif lancera une campagne pour encourager ses économies.
Autres sujets de discussion. Ils concernent les meilleurs moyens d’élargir les exportations de produits agricoles et halieutiques ainsi que le développement des PME implantées hors de la région de Séoul.