A l’Assemblée nationale, le camp présidentiel et l’opposition sont convenus hier de voter, mercredi prochain, les lois qui expirent cette année. Pourtant, ils risquent d’engager une nouvelle épreuve de force, puisqu’ils restent encore et toujours divisés sur certaines d’entre elles.
L’un de ces textes qui fâchent concerne la prolongation ou non du système garantissant aux chauffeurs routiers un salaire minimum. Ce dispositif doit se terminer cette année, si la législation en la matière n’est pas amendée. Le gouvernement est revenu sur sa promesse initiale de le prolonger de trois ans, invoquant la récente grève de ces camionneurs.
Autre litige, celui sur la majoration de huit heures par semaine des heures supplémentaires dans les entreprises de moins de 30 employés. L’exécutif et le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation de Yoon Suk-yeol, souhaitent la maintenir pendant encore deux ans. En revanche, l’opposition s’y montre négative. Elle y voit un risque de mort des salariés due à une surcharge de travail.
Les amendements sur le financement partiel par l’Etat de l’assurance-maladie et l’augmentation du plafond des émissions des obligations des compagnies d’électricité et de gaz doivent eux aussi être adoptés mercredi prochain.